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Droit bancaire

Le surendettement est souvent vécu comme un point de non-retour, alors qu’il existe des solutions pour reprendre le contrôle de sa situation financière. Lorsqu’un particulier n’arrive plus à faire face à ses dettes, la Banque de France peut intervenir pour étudier son dossier et proposer des mesures adaptées.

Déposer un dossier de surendettement ne signifie pas l’échec d’un projet, mais l’ouverture d’une procédure encadrée par la loi, destinée à protéger le débiteur et à organiser les relations avec les créanciers.

Pour que la démarche aboutisse, il faut rassembler les éléments nécessaires, de comprendre les critères de recevabilité et de préparer les étapes qui suivront.

Constitution du dossier de surendettement

La première étape consiste à constituer un dossier complet et précis. Celui-ci comprend des informations sur les revenus, les charges, les contrats de crédit, les dettes impayées, ainsi que d’éventuels justificatifs médicaux ou familiaux.

La Banque de France examine ces éléments pour déterminer si la situation relève bien du surendettement. Certains motifs peuvent entraîner un refus, notamment lorsque les ressources ou le patrimoine permettent encore de rembourser les dettes, ou en cas de mauvaise foi manifeste.

Une fois le dossier déclaré recevable, des mesures provisoires peuvent être mises en place : suspension des poursuites, gel des intérêts ou interdiction pour les créanciers de contacter le débiteur. Cette phase initiale a pour but de respirer et de se préparer à la suite.

Plan de remboursement et procédures

Après la décision de recevabilité, la commission de surendettement étudie les solutions possibles.

Lorsque le dialogue avec les créanciers peut aboutir, un plan conventionnel de redressement est proposé. Celui-ci prévoit souvent un rééchelonnement des dettes, une réduction des taux d’intérêt ou une suspension temporaire des paiements.

Si les créanciers refusent ou que la situation ne permet pas d’accord, la commission peut imposer des mesures, telles qu’un effacement partiel, un moratoire ou une réorganisation complète des dettes. Parfois, le juge peut être saisi pour arbitrer un désaccord ou valider une décision.

Le suivi du plan de remboursement exige rigueur et transparence : chaque échéance, chaque changement de situation doit être signalé pour éviter de nouvelles difficultés.

Rétablissement personnel et effacement des dettes

Lorsque la situation financière est trop dégradée pour envisager un remboursement, la procédure de rétablissement personnel peut être envisagée.

Elle permet, parfois, d’obtenir un effacement total des dettes. Cette solution reste exceptionnelle et nécessite de démontrer qu’aucun plan d’apurement n’est possible.

Le rétablissement personnel peut se dérouler avec ou sans liquidation judiciaire, selon l’existence d’un patrimoine. Ses effets sont importants : disparition des dettes concernées, nouvelles perspectives financières, mais aussi fichage temporaire qui limite l’accès au crédit.

Cette procédure représente souvent un nouveau départ, à condition d’être bien préparée et d’en mesurer les conséquences.
L’objectif final est de rétablir un équilibre et de permettre au débiteur de construire à nouveau des projets dans des conditions saines.
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